La quête d'un worgen

NB : Ceci est un enchaînement de faits rp qui ont lieu, étalés sur plusieurs jours. Ce poste sera un condensé de chaque jour, divisé en plusieurs parties. Je ne garantis pas que tout y soit, mais les grosses infos de chaque jour seront indiquées, ainsi que les dates et la durée des séances rp. Le poste sera donc mis à jour régulièrement !

Quelques jours après l'avoir annoncé à Yflam, le départ de Nerinys et du worgen pour un lieu inconnu était imminent. Ils quittèrent ensemble les îles sans trop de matériel, et partirent sur la côte est d'Azsuna. Là, ils trouvèrent deux étalons des marées qui les attendaient. Et c'était parti pour une chevauchée à travers les eaux, une bulle d'air couvrant la tête d'Yflam. Après quelques heures de chevauchée pas forcément à l'aise, ils arrivèrent sur place.

Malgré une impression ainsi qu'un mauvais pressentiment d'Yflam concernant la région, Nerinys et lui continuèrent leur marche. Traversant un épais mur d'eau, ils arrivèrent dans un lieu plus qu'impressionnant : Nazjatar. Le worgen, impressionné, ainsi que la guenaude, ne se soucièrent pas de grand chose. Marchant à travers une forêt de coraux, le cadre semble idéal pour le lieu.

Un craquement de brindille dans le dos et... Ni une ni deux, le worgen se met en position de combat. Lance sortie, devant Nerinys, pour la protéger. Pendant de longs instants, aucun des sens d'Yflam ne détecte de chose anormale, puis... Là ! Un mouvement dans des algues alentour fait que le worgen voit lui arriver dessus une créature reptilienne, semblable à une hybridation entre un loup et un lézard aquatique. Il en vient ensuite d'autres, des mordragons ! Des nagas sortent ensuite, entourant le duo, les acculant. Yflam se prendra de nombreux coups, dont un au tendon d'Achille qui le fait tomber à genoux. Et même au sol, pour protéger la huscarl, la rage de Goldrinn le prend peu à peu.

Yflam se prit d'autres coups, dont un coup de trident dans le flanc, s'enfonçant entre ses côtes. Il se fit donc encerclé, à côté d'une Nerinys complètement désarçonnée. Yflam parvint à tuer un naga parmi ceux qui l'entouraient.

Une perfide stratégie des nagas fit que trois trappeurs du groupe entier tirèrent Nerinys en arrière, la confiant à un myrmidon colossal. Elle fut emprisonnée dans une bulle d'eau dont elle ne pouvait sortir, au grand désespoir de chacun des deux.

Entre les cris de Nerinys et les rugissements d'Yflam, difficile de dire qui faisait le plus de bruits. Suite à quoi le myrmidon prit la fuite, emportant Nerinys prisonnière avec lui !

Les autres nagas en profitèrent pour jeter leur dévolu sur Yflam, prêts à tuer du worgen, ce soir-là. Tandis que le loup perdait ses forces en même temps qu'il perdait du sang, un équipe entière d'épéistes étranges sortis de nulle part, accompagnés de raies volantes, vint le sauver, tuant tous les nagas. 

Les nagas furent rapidement massacrés, abandonnés sur les coraux.

La dernière pensée d'Yflam fut pour Nerinys, captive des nagas et emmenée loin de lui. Avant que les ténèbres de l'inconscience ne viennent le happer. 

Après de longues heures d'un sommeil sans rêves, Yflam se réveilla dans la tente d'un infirmier poisson... Serait-ce un de ces fameux jinyu ? Impossible à dire.

Quoiqu'il en soit, le worgen avait désormais la confirmation que Nerinys avait bel et bien été capturée. Informé par une des sentinelles ankoïennes, il apprit donc le nom de l'endroit où il se trouvait désormais : Mezzamere. Il se mit donc en route dans l'objectif clair et net de sauver Nerinys.

Le worgen marcha, marcha, et trouva ensuite l'objet de ses recherches : un camp militaire naga. Un camp immense.

Il fut arrêté par les interjections d'un des hommes-poissons. Ce dernier semblait plus jeune. Depuis la corniche, juste au dessus de l'entrée du camp naga, il parvint à faire s'arrêter le worgen dans sa marche de la mort.

Quelques échanges de propos suivirent. L'inconnu s'appelait Sayhn. Malgré son jeune âge, il était sentinelle de Mezzamere. Le dénommé Sayhn parvint à convaincre Yflam de le suivre. En effet, le worgen, dénué de sa lance et de son armure, serait bien incapable d'affronter seul toutes les troupes nagas et de réussir là où trois géants des mers adultes ont échoué. Il prit donc l'initiative de suivre l'ankoïen, qui voulut lui apprendre les techniques de combat ankoïennes.

Sayhn lui parla donc de Nazjatar, de la région et de la guerre quasi permanente des ankoïens contre les nagas. Il énuméra ainsi la règle numéro une : à Nazjatar, tout ce qui paraît être ne l'est pas. Il prit l'exemple d'un rocher tout à fait ordinaire qu'il montra à Yflam.

Malgré les sens affûtés du worgen, Yflam ne fut pas capable de voir plus loin qu'un simple rocher. L'ankoïen prit donc les devants, donnant un petit coup de lame sur le caillou... Qui résonne creux ? Car ce n'en est pas un ! La tortue sortit donc de sa carapace, claquant furieusement son bec en direction de l'homme-poisson.

Sayhn prit son épée et donnant un ample mouvement dans le vide. Nul bruit fut audible, si ce n'est le sifflement de la lame qui tranche l'air. Puis la tête de la tortue tomba au sol, coupée net du corps, tandis que le corps s'écrasa lourdement par terre. Ainsi, la règle numéro une fut assimilée par Yflam. Sayhn reconduit le worgen à Mezzamere, où il parla avec Okani, le maître-lame. Ce dernier confia un cadeau bien particulier à Yflam.

De même après, le duo passa voir l'artisan Azama. Qui fit lui aussi don d'un autre cadeau.

Suite à quoi Yflam était enfin prêt pour débuter son entraînement ! Vêtu d'une armure de combat faite de plaques et rappelant la manufacture des nagas et armé d'une épée à une main naga et une épée à deux mains ankoïenne, c'est un Yflam déterminé qui suivit Sayhn, prêt pour commencer.

Ils sortirent donc de Mezzamere, se rendant dans un coin de Nazjatar à côté, sous des rochers, assez isolés pour s'entraîner en paix. Sayhn apprit les rudiments du combat à Yflam. La posture de combat du worgen, bien particulière en raison de son épée en main droite qu'il retournait, faisant en effet en sorte qu'il devrait, en parant un coup, dévier la lame sur le côté avec son épée en main gauche, pour riposter d'un coup latéral de son épée en main droite.

Il ne fit cependant pas comme ça. Il para le coup sans grande difficulté, puis parvint, avec l'extrémité de son épée, à faire tomber Sayhn au sol. Et il plaqua son épée sur la gorge de l'homme-poisson.

Mais ce dernier n'était pas sans ressources ! Il rentra sa tête, passant sous l'épée du worgen, puis, après un salto, atterrit dans le dos d'Yflam, pointant son épée droit dans le dos du worgen, en appuyant suffisamment pour ne pas blesser le worgen, mais pour qu'il puisse sentir la pointe de l'épée.

Quelques autres passes d'armes furent échangées, mais il en ressortit que, malgré le fait qu'Yflam n'ait jamais manié d'épée de sa vie, il possédait des prédispositions évidentes ; cela semblait presque inné, chez lui. En effet, chaque passe d'armes ou presque fut à son avantage, le worgen parvenant à mettre au sol son mentor d'un coup du plat de la lame non maîtrisé !

Éreinté et épuisé tant physiquement que mentalement, le worgen et l'ankoïen rentrèrent à Mezzamere. Après avoir longuement discuté sur le fait que le worgen voulait absolument partir porter secours à la guenaude, Sayhn insista pour reporter son départ, et Yflam put profiter d'un repos bien mérité, en attendant d'aller pouvoir sauver Nerinys.

Après une nuit de sommeil bien méritée, Yflam se réveilla, se retrouvant avec un Sayhn de dos, occupé à s'entraîner. Après des salutations cordiales, Sayhn prévint le worgen que sa deuxième leçon allait avoir lieu. Et pour celle-ci, Yflam n'aurait besoin ni d'armure, ni d'armes. Étrange. Ils sortirent de la bâtisse, et, tandis qu'Yflam se prépara à courir à quatre pattes, Sayhn fit venir un mordragon, sur lequel il monta comme monture.

Après un bon bout de chemin parcouru et s'être égarés en route, ils arrivèrent sur une sorte de clairière de roche, dans laquelle une grotte était ouverte. Ils s'y engouffrèrent donc.

Sayhn fit un bref résumé de la leçon du jour à Yflam : étant donné que les nagas ont une affinité naturelle avec les créatures du Vide et sachant que le Vide est une forme de magie de nature corruptrice, aux méthodes insidieuses, fourbes et manipulatrices, l'ankoïen était bien décidé à faire en sorte de prémunir Yflam contre les atrocités qu'il pourrait entendre de la part des créatures servant les Dieux Très Anciens. Cela ne plus guère au worgen, qui reçut comme consigne le fait de rester absolument CALME.

L'ankoïen commença donc sa leçon. Il se posta sur une cornich de pierre à l'intérieur même de la grotte, prenant de la hauteur vis à vis du worgen et entama donc la discussion. Il débuta par des questions de courtoisie, s'enquérant de l'état du worgen... Hein ? Ce n'est pas ce qui était prévu !

Rapidement, Sayhn commença à détourner l'interrogatoire, profitant des réponses du worgen pour rebondir. Tandis qu'Yflam disait aller mal, Sayhn insistait sur le fait que la guenaude souffrait pendant qu'Yflam se reposer dans une grotte. Ce petit jeu continua. Le worgen parvint à rester calme, plantant ses griffes dans le sol sablonneux pour contenir sa colère. Enchaînant les piques et les touches des points sensibles, l'ankoïen parvint à énerver suffisamment Yflam, qui lui envoya un rocher, que l'homme-poisson parvint à éviter.

Lâchant toujours plus d'atrocités à Yflam, Sayhn parvint à pousser le worgen dans ses derniers retranchements. Et, outre le rocher, Yflam tint bon.

« Tu n'es qu'un loup sans crocs. Sans griffes. » disant par exemple Sayhn. « Tu as abandonné ta guenaude, tout comme ton clan t'a abandonné. »

Et enfin, l'ankoïen toucha un point plus que sensible.

« Tu es un louveteau. Un louveteau enchaîné, rejeté par sa meute. Qui ne répond que par la violence. Tu vas tuer tous ceux que tu aimes. Nene la première. »

Et le worgen hurla, à travers la grotte, ne déchaînant pas sa rage.

« YFLAM A BRISÉ SES CHAÎNES ! IL A TROUVÉ SA PROPRE MEUTE ! »

Sur ces derniers mots, l'entraînement contre le Vide prit fin. Et le worgen s'écroula à genoux. Le duo s'assit, tandis que Sayhn s'expliqua sur ses motivations, notamment avec les zoatroïdes, des créatures du Vide qui contrôlent mentalement leurs victimes. Il s'excusa aussi platement d'avoir fait souffrir le worgen. Le duo s'endormit enfin à même le sol rocheux de la grotte, après qu'Yflam se soit consolé avec l'ankoïen.

Après avoir torturé verbalement Yflam la veille, l'ankoïen se réveilla le premier, rapidement suivi par le worgen. Ce jour allait mené au troisième jour de leçons, dédié aux techniques de combat ankoïennes. Pour commencer et pour combler la faim générale, Sayhn suggéra d'aller chasser, façon ankoïenne ! Ils se mirent donc en route jusqu'à l'objectif souhaité.

Là ! Une crique remplie de raies pélagiques ! Suffisamment pour pouvoir nourrir le worgen et l'homme-poisson !

Sous le « commandement » de Sayhn, le duo se mit en position. Armes en main, ils plongèrent sous l'eau, l'un retenant sa respiration, et l'autre respirant purement et simplement sous l'eau.

La technique de chasse de Sayhn était simple : faire croire à une raie qu'une de ses proies étaient là. Il sortit donc la pointe de son épée de l'eau, tout en poussant de forts coassements, comme une grenouille... Mais rien.

Heureusement, Yflam se décida à rejoindre la partie ! Et lui y parvint !

Une raie pélagique innocente et ne se doutant de rien ramena donc son postérieur à la peau turquoise en direction du duo. Trois... Deux... Un... Sayhn sauta hors de l'eau, pour embrocher la raie, en vain, encore. Le worgen, plus rapide que l'animal, tenta lui aussi de la tuer. Et il réussit encore là où Sayhn avait échoué.

Victoire du worgen sur le poisson !

Ils rentrèrent donc à l'épave devant la grotte où ils avaient allumé un feu de camp de fortune. Et pour la toute première fois de sa vie ou presque, Yflam goûta à de la viande CUITE ! Faut-il dire que la raie, même si crue c'est bon, cuit c'est meilleur. Ils firent donc cuire la viande avant de la manger, puis, une fois ceci fait, passèrent au cours de maniement de l'épée, façon ankoïenne !

La garde d'Yflam fut encore une fois très bonne. Légèrement corrigée au niveau de la prise en main, Sayhn informa Yflam de quelques points importants, notamment sur le fait qu'une bonne garde n'est dû qu'à un bon placement ainsi qu'une bonne saisie de la fusée de l'épée !

Le duo, par exemple expérimenta une force trop violente et mal contrôlée : perte d'équilibre, vacillements eurent lieu au cours de cette sorte de simulation.

Le worgen effectua quelques coups « à blanc » et dans le vide, puis, une fois prêt, ils passèrent donc aux choses sérieuses. 

Yflam donna pour commencer un coup à l'ankoïen que l'homme-poisson parvint à esquiver magistralement. Contre la volonté d'un Yflam qui ne souhaitait pas blesser son mentor, il lui redonna un coup de ses deux armes !

Sayhn n'eut pas plus de chance cette fois-ci, et finit mis au sol, évitant de se faire trancher par le worgen par miracle !

Après une longue discussion sur le duo, les deux partirent vaquer à leurs occupations. Yflam ayant déjà énormément progressé, grâce à Sayhn, et à des sortes de prédispositions naturelles. Continue comme ça !

Aujourd'hui était le grand jour. Le dernier pas avant de sauver Nerinys. Yflam réveillé en premier dans la grotte, suivi de peu par Sayhn. L'ankoïen fit le topo sur l'entraînement à venir. Et c'est qu'il y avait des choses à dire ! Yflam allait apprendre l'art rigoureux de parer, bloquer et renvoyer des sortilèges simples avec son épée.

Sayhn siffla, et fit venir deux raies pélagiques de monte. Le duo s'en vola, retour à Mezzamere !

Une fois arrivés dans la ville des ankoïens, ils partirent à la rencontre d'Uzumu, l'un des plus puissants arcanistes ankoïens. Sayhn lui demanda son aide pour apprendre à Yflam à bloquer des sorts. Celui-ci accepta, mais mit Yfla en garde sur le fait de ne pas surestimer ses capacités, auquel cas il pourrait se mettre en grand danger.

Le duo se dirigea hors de la ville, dans un coin tranquille, et commencèrent leur entraînement !

L'arcaniste commença à canaliser, les Arcanes crépitant autour d'eux. Il envoya un premier trait arcanique sur Yflam pour que celui-ci puisse tâter de ce qui lui était demandé. Le worgen bloqua le coup avec succès !

Ce trait fut suivi par plusieurs autres, tous bloqués par le worgen. Uzumu envoya un trait sur Sayhn, que l'ankoïen redirigea vers Yflam en le faisant ricocher sur son épée. Yflam parvint à faire ricocher le sort de nouveau droit sur la sentinelle !

Le trio, par la suite, effectua un jeu dont Yflam était la « victime innocente » : Sayhn fut camouflé par une illusion d'Uzumu, et, ils alternèrent. Tantôt Yflam se prenait deux projectiles d'Uzumu, tantôt un de l'arcaniste et un qui ricochait sur la lame de Sayhn, un coup un coup de lame de Sayhn et deux projectiles... Jusqu'au final où Yflam reçut trois projectiles, deux d'Uzumu, et un troisième qui ricochea sur l'épée de Sayhn. Il parvint à les bloquer magistralement !

Le worgen était enfin prêt pour secourir Nerinys.

C'était le grand jour. Pour l'anniversaire d'un worgen bien connu, la Dame Blanche fixait son regard d'albâtre sur un étrange duo qui se retrouva sur une corniche au dessus d'un camp naga. Yflam et Sayhn. Les deux s'étaient mis en route pour sauver Nerinys.

Suivant Sayhn, Yflam sauta sur un rebord en pierre, puis sur un géant des mers captif en contrebas. L'ankoïen et lui parvinrent à tuer les deux ravisseurs nagas du colosse marin.

Libéré de ses entraves par Yflam, le géant des mers tua des nagas en plus en leur envoyant des rochers à la gueule, Sayhn tuant ceux qui évitaient !

Yflam continua sa marche à la mort, et arriva dans la grotte où était retenue la guenaude. Il combattit un ankoïen sur la tête duquel une pieuvre était. C'était un zoatroïde, une créature capable de prendre le contrôle de son hôte. Yflam libéra l'homme-poisson, qui prit une épée naga, puis fonça au combat !

Au dehors, Sayhn, accompagné du géant des mers libéré, partit libérer d'autres ankoïens ainsi qu'un autre géant des mers, en plus de frayer un chemin vers une sortie sécurisée, une fois Nerinys sauvée.

Yflam continua sa ruée, attaquant une mage naga qui le prit à parti.

Il finit par la tuer puis... Oh oh... Un zoatroïde ! La pieuvre se dirigea vers Yflam, passa ses tentacules autour de la tête du worgen, et parvint à en prendre le contrôle !

Maintenant équipé d'une pieuvre vivante le contrôlant, Yflam envoya son épée sur le pauvre ankoïen libéré plus tôt. Ce dernier para l'épée, qui finit dans le sable, l'homme-poisson toujours aux prises avec une naga. Yflam parvint cependant, par la suite, à se défaire de l'influence du zoatroïde, grâce aux enseignements de Sayhn, en tuant la pieuvre avec ses griffes. Libre ! Il était libre !

Yflam continua de tuer les nagas dans la grotte, en sécurisant le pourtour. Il se retrouva en difficulté contre un naga et un zoatroïde, mais parvint à vaincre les deux, au prix d'une belle entaille aux abdominaux.

Il sortit donc de la grotte, et se mit en quête de sécuriser les sorties potentielles, tout en libérant les ankoïens contrôlés par les subjugateurs nagas ! Ces derniers furent missionnés par le worgen de libéré un autre géant des lers. Tous les survivants libres partirent ensuite à Mezzamere.

Yflam termina de sécuriser la grotte, tuant d'autres zoatroïdes sur son passage.

Il sauta dans le cœur de la grotte, où Nerinys était retenue prisonnière par la terrible sorcière des mers. Il libéra Borgakh, un géant des mers, qui décida d'aider le worgen.

Yflam fut ensuite rejoint par Sayhn. La bataille commença.

Worgen et ankoïen foncèrent au contact pour attaquer la mage naga. Elle parvint à éviter les coups, tantôt esquivant souplement, tantôt se protégeant d'une barrière arcanique.

Ils réussirent, au prix de quelques attaques magiques durement encaissés, à attaquer conjointement la naga, qui en pâtit.

Dans sa bulle, Nerinys releva légèrement la tête, reprenant suffisamment conscience pour voir le combat qui se jouait sous ses yeux. Elle vit ensuite la sorcière des mers canaliser et déclencher une nova arcanique qui balaya les trois combattants !

Borgakh, Yflam et Sayhn parvinrent finalement à venir à bout de la naga. Elle périt des suites des multiples coups reçus, s'effondrant au sol, morte. La bulle d'eau qui retenait Nerinys disparut. La naga était morte.

Yflam courut rejoindre Nerinys, s'enquérant de l'état physique de la guenaude. Elle avait été affaiblie, très faible, amaigrie par une presque semaine sans manger ni boire.

La confiant au géant des mers, Borgakh partit, fracassant une entrée, laissant Sayhn et Yflam seuls pour qu'ils se félicitent l'un l'autre. Vint ensuite le moment de la fuite.

Le quatuor se retrouva donc devant le camp, et ils firent le bilan de l'action.

Yflam et Sayhn face à face. L'ankoïen posa sa main sur l'épaule du worgen, puis envoya son épée derrière le worgen. Il inversa leur position, suffisamment rapidement pour qu'Yflam aperçoive un trident naga foncer et transpercer en totalité le buste de l'ankoïen, l'épée de Sayhn fichée dans le torse d'un naga plus loin. L'homme-poisson tomba à genoux, le trident encore plantée, les pointes de l'arme dépassant de son torse.

Yflam le prit et l'allongea au sol, posant ses pattes sur les plaies de l'ankoïen, tandis qu'il voyait son ami et mentor perdre peu à peu la vie.

Implorant toute aide qui pourrait venir à lui, suite à un 99 à son rand, (j'avais dit 95 ou plus......) un loup vert et éthéré sortit de nulle part. Sans comprendre, Yflam le regarda. Le loup le regarda, puis regarda Sayhn. Puis il mordit violemment le bras de l'ankoïen.

Alors que la vie quittait l'ankoïen désormais évanoui, Yflam sentit une vive douleur traverser son dos et son torse, tandis qu'il sentit comme trois plaies à peu près circulaires s'ouvrir. Les blessures sur le torse et le dos de l'ankoïen se refermèrent, sous l'intervention du loup inconnu. La blessure d'Yflam aux abdominaux disparut, tandis qu'une blessure identique apparut sur le corps de Sayhn. Un échange de blessures. Yflam tomba ensuite sur le dos, au bord de l'évanouissement. Il eut juste le temps d'entendre la voix du Grand Loup lui annoncer le lien d'âme entre lui et l'ankoïen. L'œil droit d'Yflam devint turquoise, comme ceux de Sayhn, et ceux de l'ankoïen devinrent ambrés et lumineux, de la même couleur que l'œil gauche du worgen. Le loup disparut ensuite, ne laissant dans l'esprit d'Yflam que la vision d'un loup blanc parcourant un chemin dans une forêt luxuriante et verdoyante, avant qu'il ne s'effondre.

Yflam et Nerinys se réveillèrent dans l'infirmerie de Mezzamere. Là, ils furent informés de l'état de Sayhn, qui dormait. Après un échange de salutations et une discussion entre le worgen et la guenaude, il était grand temps de rentrer enfin auprès du clan.

Yflam récupéra son armure, suite à quoi un archimage de l'Alliance présent sur place ouvrit un portail pour Nerinys et lui. Ils l'empruntèrent, et atterrirent à genoux au VallyVillage.

Ils furent retrouvés par Leyos, Drahalan, et Ydryllian. Le médecin elfe les accueillit les deux dans sa maison, le temps de vérifier leur état en vitesse.

Yflam et la dame du lac leur raconta tout : Nazjatar, les nagas, le sauvetage, et le lien d'âme. Leyos apporta les premiers soins à Yflam et Nerinys, qui purent repartir au clan.

Une fois arrivés, il était temps de s'excuser auprès de Jendralyth et Ephyris pour leur absence.

La dragonne des tempêtes se comportait de façon hautaine envers Yflam. Elle refusait d'être approchée, manifestement agacée d'avoir été laissée aussi longtemps sans nouvelles.

Elle ne put ensuite résister, acceptant le contact avec Yflam.

Jendralyth, de son côté, se montrait beaucoup moins coopératif. À son étage, et sous l'œil inquisiteur de Meraxes, le rylak ronchonna, grognant pour faire comprendre son attitude à la guenaude. Grâce aux arguments et aux supplications plaintives d'Yflam et Nerinys, le rylak se laissa ensuite tomber en planant jusque devant la guenaude. Il lui souffla fortement dessus de ses deux têtes.

N'en pouvant plus, ils finirent ensuite par se faire un câlin. Des retrouvailles entre une mère et son fils.

Juste avant qu'Yflam et Nerinys soient mis aux arrêts par les gardes et conduits au Fjord, où ils reçurent la visite de Shalaïca et Hreingir, venues les engueuler pour leur départ, chacune leur faisant des remontrances d'une manière relativement discutable.

Thème général.