Le vent déchaîné soufflait sans interruption, mordant la chair des vivants comme pour les supplier d'abandonner leur entreprise et de rentrer chez eux. Malheureusement, il ne pouvait en être ainsi ; les hommes maugréaient mais ne pouvaient pas s'en aller. Ils ne pouvaient pas se défiler. Alors que l'Elfe quittait sa contemplation du ciel assombri, il vint à observer les pauvres hommes prisonniers du froid et de leur devoir. Il s'arrêta sur chacun des visages à portée pour se remémorer leurs trai